Le Baobab

Qu'est ce que le baobab

Le baobab africain (Adansonia digitata) est la plus connue des huit espèces de baobabs. C’est un arbre africain à caudex du genre Adansonia et de la famille des Bombacaceae, selon la classification classique, ou Malvaceae, selon la classification phylogénétique. Sacré dans de nombreuses cultures, c’est aussi un arbre à palabres qu’il est inapproprié ou sacrilège de couper. C’est l’arbre typique de l’Afrique tropicale sèche et l’emblème du Sénégal et de la Guinée.

Le baobab pousse généralement de manière assez clairsemée. Il possède un tronc bulbeux et un bois mou gorgé d’eau (appelé arbre bouteille pour cette raison). D’aspect caractéristique, il est généralement très massif et peut atteindre 25 m de hauteur et plus de 20 m de circonférence ; son diamètre atteint 5 à 7 m1. Il présente une couronne de branches irrégulières et sans feuilles au sommet du tronc pendant la majeure partie de la saison sèche, ce qui peut être une longue période dans les régions où la saison des pluies est courte. C’est l’une des explications de son nom “l’arbre à l’envers”, car avec ses branches nues, il semble avoir été retourné avec ses racines au sommet. L’écorce est fibreuse, grise et lisse, ce qui lui donne un aspect presque brillant lorsqu’elle est vue de loin, parfois irrégulièrement tuberculée. Elle mesure entre cinq et dix centimètres d’épaisseur. L’arbre peut donc sortir relativement indemne de feux de brousse mineurs. L’arbre est dur à l’extérieur et fibreux à l’intérieur. Les jeunes arbres ont initialement une racine pivotante pour les ancrer dans le sol, puis en vieillissant, le système racinaire s’étend radialement et superficiellement plus loin que la hauteur de l’arbre. Les racines principales des arbres plus âgés sont relativement peu profondes et s’étendent rarement au-delà de 2 m sous la surface du sol. Les baobabs sont donc très sensibles aux vents forts tels que les tempêtes, qui peuvent occasionnellement les déraciner.

Les feuilles caduques sont simples sur les jeunes arbres et digitées (5, 7 ou 9 folioles) sur les arbres adultes. Elles atteignent jusqu’à 20 cm de diamètre. Elles apparaissent irrégulièrement en mai, un peu avant la saison des pluies, et tombent en automne. Dans les endroits plus humides comme la Casamance, les baobabs peuvent rester en feuilles presque toute l’année. L’Adansonia digitata présente une caractéristique botanique unique dans le genre Adansonia : des fleurs blanches pendantes, contrairement aux autres espèces à fleurs dressées. Ces fleurs mesurent environ 15 cm de diamètre1 et sont suspendues à une longue tige. Elles dégagent un parfum aigre, sulfureux, voire putride, qui attire notamment les chauves-souris. La floraison a lieu pendant les deux premiers mois de la saison des pluies. Le fruit du baobab pèse en moyenne 250 g. Il a une forme oblongue d’environ 100 mm de diamètre et 20 à 30 cm de longueur1 . Il est entouré d’une coque (épicarpe) plutôt dure, ligneuse et recouverte d’un fin duvet jaune-vert urticant virant au beige à maturité. Ce fruit contient en moyenne 300 graines enrobées d’une pulpe amylacée blanche et sèche (endocarpe) appelée “pain de singe”. Un arbre mature peut produire plus de 200 fruits par an. Les fruits indéhiscent tombent de l’arbre à maturité sans s’ouvrir immédiatement. La pulpe est le plus souvent consommée par les termites, qui pénètrent dans le fruit et libèrent des graines dures, noires, en forme de haricot. Celles-ci sont dispersées, lorsqu’elles ne germent pas sur place, par les singes, les rats, les éléphants, les oiseaux et enfin par l’homme, qui est aussi un grand consommateur du fruit.

Pendant la saison des pluies, qui dure entre six semaines et cinq mois selon les régions, un arbre d’un volume de 200 mètres cubes absorbe jusqu’à 140 000 litres d’eau dans ses fibres spongieuses, qu’il stocke pour la saison sèche. Le tronc peut s’épaissir de plusieurs centimètres en raison du stockage de l’eau pendant la saison des pluies.

La croissance du Baobab

Chez les baobabs, on distingue quatre phases de développement : jeunes arbres étroits, coniques, en forme de bouteille et vieux. Les jeunes arbres (âgés de 10 à 15 ans) atteignent initialement une hauteur de 4 à 6 mètres sans augmentation d’épaisseur prononcée, et les branches font saillie sous un angle aigu. Aux endroits appropriés, ils grandissent initialement d’entre 80 et 100 centimètres par an.

Ensuite, le tronc gonfle en forme de cône (jusqu’à 60 à 70 ans), atteint une hauteur de 5 à 15 mètres et un diamètre pouvant aller jusqu’à 7 mètres. À l’âge de 30 à 40 ans, les branches commencent à se développer perpendiculairement au tronc et leur croissance en longueur augmente considérablement à partir de ce moment. Après cela, l’arbre a une hauteur de 10 à 20 mètres, l’épaisseur du tronc n’augmente que lentement et se développe en forme de bouteille (200-300 ans). Un arbre peut avoir atteint un diamètre de tronc de quatre à cinq mètres à l’âge de cent ans. Enfin, l’arbre développe une cime étalée et ne pousse que très lentement dans la largeur.

Le baobab sacré de Fadial au Sénégal aurait 850 ans (en 2018). Il est composé d’une dizaine de troncs et a une circonférence de 32 mètres. Il est présenté aux touristes comme le plus vieux baobab d’Afrique de l’Ouest. Le baobab africain est une espèce unique par la manière tout à fait singulière dont son tronc évolue au cours de la croissance2 : ce dernier résulte en effet de la fusion de plusieurs troncs organisés en cercle et laissant en leur centre une « fausse cavité », unique aux baobabs. Mais quand un trop grand nombre de tiges meurent, l’arbre finit par s’écrouler.

La reproduction du Baobab

Le baobab est un arbre à croissance plus ou moins lente selon son lieu de culture. Il commence à produire des fruits vers 8 à 10 ans en Afrique de l’Ouest où la pluviométrie est suffisante et entre 15 et 25 ans en Afrique du Sud et de l’Est mais dans les zones très sèches d’Afrique du Sud, certains baobabs n’ont commencé à fleurir qu’à l’âge de 200 ans.

L’âge de première floraison peut toutefois être réduit à 5 ans par greffage. Le greffage permet également de sélectionner des greffons issus d’arbres produisant régulièrement et en bonne quantité des fruits de première qualité (gros fruits sucrés riches en vitamines). Les meilleurs résultats de greffage sont obtenus par greffe en fente (au début de la saison de croissance) de scions prélevés depuis moins de 2 jours (sur des rameaux ayant déjà fructifiés) et greffés sur des porte-greffes de 2 ans issus de semis. Pour optimiser la compatibilité génétique, mieux vaut, si possible, utiliser comme porte-greffes des semis de l’arbre dont on utilise les greffons.

Les fleurs éclosent à la tombée de la nuit et fanent au petit matin6. En s’ouvrant, calice et corolle libèrent quelque deux mille étamines[réf. nécessaire], regroupées en un dense plumeau au centre duquel saille le style recourbé du pistil (voir photos). Elles émettent aussitôt un parfum puissant qui attire les chauves-souris. Ce sont pour l’essentiel des mâles de roussettes des espèces suivantes : la roussette paillée africaine (Eidolon helvum), la roussette d’Égypte (Roussettus aegyptiacus) et l’épomophore de Wahlberg (Epomophorus wahlbergi) qui profitent deux mois durant de l’abondant nectar produit par les fleurs de baobabs. Elles assurent ainsi une pollinisation croisée efficace.

À l’état naturel, l’épais tégument des graines nécessite trois à cinq ans pour se décomposer et permettre la germination de la graine mais on peut réduire ce délai à quelques jours en scarifiant ce tégument puis en plongeant la graine dans de l’eau.

La longévité du Baobab

Cet arbre à croissance lente est exceptionnellement longévif, on peut rencontrer des spécimens âgés de plus de 2 000 ans. Les baobabs produisent des cernes de croissance mais elles s’estompent très vite en raison de la présence d’eau dans son tronc qui provoque une dégradation très rapide, il est donc difficile de déterminer leur âge par des méthodes de dendrochronologie.

Certains baobabs sont victimes d’éléphants qui percent leur écorce pour mâcher les fibres internes et absorber l’eau qu’elle contiennent8. Cela crée de grandes cavités dans les arbres, ce qui peut provoquer leur effondrement. L’émondage intensif des baobabs afin de donner les feuilles en fourrage au bétail pose un problème majeur pour la régénération naturelle des baobabs dans certaines régions de l’Afrique de l’Ouest. En effet, les éleveurs coupent souvent la quasi-totalité du feuillage et affaiblissent alors les arbres qui ne sont plus en mesure de fructifier.

Neuf des treize baobabs les plus anciens d’Afrique, âgés de 1.100 à 2.500 ans, sont morts au cours de la dernière décennie, vraisemblablement victimes du changement climatique. Le baobab le plus vieux de France est situé sur l’île de Mayotte, et âgé de plus de 400 ans10.

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